TMS. Derrière ces trois lettres se cache la première cause des maladies professionnelles indemnisées. Il s’agit des troubles musculo-squelettiques. (source : Santé publique France). Ils touchent les articulations, les muscles, les tendons. 37 % d’entre eux se situent au niveau du poignet, main, et doigts, 31 % à l’épaule et 22 % au coude. Parmi elles, on retrouve les lombalgies, les cervicalgies, les syndromes du canal carpien… Les maux de dos, par exemple, représentent 20% des arrêts de travail, soit 12 millions de journées perdues par an pour les entreprises. En 20 ans, les TMS ont explosé de 60%, ce qui représente neuf maladies professionnelles sur dix. Et cela ne va pas s’arranger. Les nouvelles habitudes de travail adoptées depuis plus d’un an, pourraient aggraver le problème, les postes de télétravail étant parfois inadaptés. Si le constat parait de prime abord alarmant, des solutions existent.
Pour les soulager, peuvent être prescrits des antidouleurs, ou bien des traitements non médicamenteux tels l’immobilisation de l’articulation, des massages, de la physiothérapie, de la kinésithérapie… D’ailleurs depuis un arrêté d’avril 2020, il est possible de suivre des séances à distance, ce que propose par exemple Axomove, spécialiste dans la prescription d’exercices physiques thérapeutiques en vidéo. Une manière de rendre la rééducation accessible à tous, partout en France, depuis son salon et ainsi de désengorger les salles d’attente des praticiens.
Mais ne dit-on pas : mieux vaut prévenir que guérir ! Et pour cela, il faut prendre le mal à la racine. Côté salarié, il est fortement conseillé d’aller consulter rapidement, dès l’apparition des premières douleurs.
Il faut savoir qu’au bout de trois mois, elles peuvent devenir chroniques. Côté entreprises, formation est le maître mot. Il serait possible de réduire de 40 à 50 % les symptômes douloureux grâce à
une sensibilisation aux bonnes postures (étude de Kishore P. Madhwani et P.K Nag/2017). Un programme appelé TMS Pro, piloté par la Direction des Risques Professionnels de la caisse nationale d’assurance maladie et développé avec l’INRS, propose aux entreprises un accompagnement dans leur projet de prévention. Des structures, telles qu’Axomove offrent également leurs expertises, afin de dépister en amont des situations à risque, et permettre, le cas échéant, des ajustements. Grâce à des fiches pratiques, tout un chacun peut de lui-même adopter les bonnes postures, et ainsi éviter de souffrir d’un trouble musculo-squelettiques.
Bras tendus, fléchissez les poignets à gauche puis à droite en maintenant la position 3-4 secondes ; recommencez vers le bas puis le haut en vous aidant doucement de l’autre main ; faites des rotations dans un sens puis dans l’autre.
Inclinez la tête vers la gauche puis la droite, vers l’avant puis vers l’arrière en tenant 3-4 secondes ; faites lentement des rotations dans un sens puis dans l’autre.
Levez les épaules vers les oreilles et tenez 3-4 secondes ; faites-les rouler vers l’avant, puis vers l’arrière.
Doigts entrelacés, poussez les paumes vers l’avant en arrondissant le dos ; mains toujours jointes, étirez les bras vers le ciel, inclinez le buste à gauche puis à droite.
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