Parmi les erreurs les plus fréquentes, à noter la confusion entre « peu », l’adverbe et « peut », le verbe et celle entre « ce », le pronom démonstratif et « se » le pronom réfléchi. Ainsi, il faudrait corriger en « je peux apporter beaucoup à ce projet ». Il y a ceux qui se trouvent en difficulté face à l’accord du participe passé avec le complément d’objet, ou face à celui de l’adjectif avec le sujet. Les consonnes doubles peuvent donner du fil à retordre et l’on mélange assez aisément la conjugaison du conditionnel avec celle du futur.
Ainsi, il est fortement recommandé de relire, et de faire relire tout document transmis ou susceptible d’être consulté par un employeur potentiel. Un réflexe que peu de candidats ont. Seulement 31 % d’entre eux demandent une aide extérieure pour corriger un CV ou une lettre de motivation (source qap.fr). Il y a également ce bon vieux Bescherelle qui a pu nous faire suer du temps où l’on était encore élève. Autre solution : une remise à niveau. Il n’est jamais trop tard pour se familiariser à nouveau avec notre langue, et prendre du plaisir à écrire. Ainsi, il existe des méthodes simples et ludiques comme celles proposées dans le catalogue de Toutapprendre. Deux à trois sessions de de vingt minutes par semaine, et à vous la dictée de Pivot garanti sans rouge dans la marge.
Ainsi dans le catalogue « Orthographe & Remise à niveau », on trouve des tests, des questionnaires et des vidéos de Guillaume Terrien, le champion de France d’Orthographe et fondateur d’Orthodidacte ! Il y donne notamment quelques astuces. Comment savoir si un mot se termine par un « C » muet ? Dans quels cas employer le tréma ? ou encore « accent aigu et accent grave » ?
Le e prend un accent aigu quand la syllabe suivante contient une voyelle prononcée, comme dans problématique. Le "e" prend un accent grave quand il est suivi d’une syllabe qui contient un "e "muet. Et voilà, plus de problème. Vous pouvez remettre votre sort entre les mains de Guillaume, les yeux fermés. Si un Français moyen orthographe correctement quelques 5000 mots, lui sait en écrire 55 000 à 66 000. Quand on vous disait que c’était un as ! Évidemment, il ne les utilise pas tous au quotidien, comme son mot préféré, « chænichthys ». Il pourrait peut-être en voir un s’il partait faire de la plongée dans les mers australes. Vous l’aurez sans doute compris, c’est un poisson. Le fils spirituel de Bernard Pivot- encore lui- ne se contente pas de maîtriser la langue de Molière, il dit également connaître une dizaine d’autres langues et « en chercher une dont l’orthographe serait aussi difficile que celle du Français ».
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