« C’est une amie, dont je suis souvent les recommandations, qui m’a conseillé de le lire. Une fois encore, elle ne s’est pas trompée. Je l’ai adoré. Je l’ai lu d’une traite en un après-midi. » Et bien que Julie Delbart, grande amatrice de romans policiers, section dont elle s’occupe à la médiathèque, pensait avoir tout vu en matière de suspens, elle avoue bien volontiers s’être faite avoir…pour son plus grand plaisir de lectrice. « On ne se doute pas un seul instant de l’issu » admet-elle, « Il y a un retournement de situation vers la fin du livre auquel on est à mille lieues de s’attendre ». Lequel ? Chut !
Un meurtrier refait surface après deux ans de silence
Si Julie Delbart tait bien évidemment la fin, cela ne l’empêche pas de faire un petit résumé de l’intrigue. « Un jeune inspecteur, Mark Nelson, rejoint l’équipe d’un vieux de la vieille, John Merer qui revient après deux ans de congés. Il a sombré dans une dépression à la suite d’un meurtre non élucidé, et de la mort d’un de ses collègues. De nouveaux meurtres sont perpétrés, en lien apparemment avec l’ancien. Mark se rend très vite que les autres agents ne lui disent pas tout, tandis que le meurtrier semble vouloir défier les enquêteurs ». Voilà de quoi nous mettre l’eau à la bouche. !
« Le récit est très dynamique » décrit Julie « du fait sans doute que tour à tout, le lecteur se retrouve dans la tête de l’inspecteur, de la victime, du meurtrier… ». Et la bibliothécaire de prévenir : « je le conseille vivement mais il faut savoir tout de même que l’auteur n’est pas avare en détails sanguinolents. Autrement dit, il décrit exactement ce qu’endurent les victimes ». Âmes sensibles, s’abstenir !