À ce jour, 37 % des salariés sont en télétravail à 100 % (étude Harris Interactive pour le Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion/avril 2021 ). Alors qu'un déconfinement s'annonce, la question de prolonger ou non cette pratique se pose aujourd'hui. Un soulagement pour certains qui vivent mal la situation. En mars dernier, 45 % des actifs affirmaient se trouver dans une situation de détresse psychologique, 36 % se disaient même en dépression (Baromètre Opinion Way). En attendant, voici quelques astuces pour vivre le télétravail sereinement.
Dans la mesure du possible, il est préférable de scinder les espaces autrement dit avoir un endroit exclusivement dédié au travail. Si le logement ne le permet pas, on peut également s’octroyer une place sur la table familiale par exemple.
Contrairement à l’émail ou les textos, les moyens de communication interactifs tels la visio ou même les appels téléphoniques restent les meilleures façons de conserver le lien humain.
On peut commencer par se donner un objectif par demi-journée. Un objectif atteignable pour éviter la démotivation sur le long terme. Il vaut mieux varier les tâches et ne pas se laisser distraire par des considérations d’ordre personnelles. Pourquoi ne pas s’octroyer une plage de deux bonnes heures de travail par exemple puis faire une pause pour, si besoin, étendre une machine ? En effet, interrompre trop régulièrement une tâche professionnelle par une tâche ménagère n’est pas une bonne idée, cela peut engendrer une dispersion cognitive, et donc un manque de concentration.
C’est essentiel. On peut par exemple contacter des collègues et se faire une « pause » par écrans interposés. On peut également aller marcher dix ou quinze minutes à l’heure du déjeuner, histoire de s’extraire de son espace de travail. Toutes les heures, afin de « reposer » ses yeux, il est conseillé de regarder au loin à sept mètres au minimum.
L’essentiel en cette période, reste de se faire du bien, et si cela passait avant par aller au cinéma, ou au restaurant, par exemple, il faut essayer de trouver des biais plus faciles d’accès. Il faut éviter de se dire « j’ai besoin de ça et rien d’autre », et garder une ouverture d’esprit. Il vaut mieux faire quelque chose que de ne rien faire du tout.
Cette situation
constitue une forme d’épreuve. L’idée est donc d’identifier les ressources qu’on a déployées pour surmonter des problèmes passés. C’est propre à chacun.
La consultation avec un psychologue peut évidemment aider à discerner ces ressorts.